La victoire de la France à la Coupe du Monde de football 2018 de Moscou a été outrageusement surmédiatisée, tout comme cela avait été le cas en 1998. Cette surmédiatisation n'est pas anodine : il s'agit d'une manœuvre politique profitant à la droite et ayant pour but de faire diversion de manière à faire oublier les politiques antisociales menées par le gouvernement. En 98 déjà, la Coupe du Monde remportée à Paris avait permis au RPR de remonter dans les sondages et a probablement été un des éléments décisifs qui ont permis à Jacques Chirac de remporter la présidentielle de 2002.
La médiatisation outrageuse du foot déplait à l'extrême droite, à l'extrême gauche et à la majorité silencieuse qui n'a que faire des résultats de ce sport :
L'extrême droite française n'aime pas le sport en général, et exècre le foot en particulier, notamment en raison du fait qu'une large partie des joueurs est d'origine arabe ou africaine. Les racistes n'ont pas envie d'applaudir des Arabes et des Noirs. Ils préfèrent la victoire d'équipes blanches étrangères à celle d'une équipe de France trop colorée. Et d'ailleurs ils ne s'en cachent pas. Leur nationalisme est en réalité un racisme. Ils préféraient déjà l'Allemagne hitlérienne à la France juive....
L'extrême gauche n'aime pas non plus le foot, à quelques exceptions prêt, sentant que ce sport est manipulé par la droite et utilisé pour défendre les intérêts de la réaction et des classes privilégiées. Le foot sert de défouloir pour les banlieues, les campagnes, les classes populaires, de même que pour une partie des classes bourgeoises. Un certain nombre de personnes, peut-être 10% de la population, se passionne pour ce sport et se déchaîne lors des matchs importants. Les gauchistes se demandent pourquoi les footeux préfèrent se passionner pour les résultats d'équipes de millionnaires, plutôt que de consacrer leur énergie à participer à des luttes pour l'amélioration de leurs conditions de vie. On pourrait répondre que si les manifs de gauche étaient plus dynamiques, elles attireraient plus de monde et que, si la gauche dénonçait la répression secrète au lieu de collaborer avec elle, elle pourrait peut-être recruter un peu plus de militants actifs...
La masse de la population elle, n'est pas spécialement intéressée par le foot, contrairement à ce que veulent nous faire croire les médias. Elle doit subit l'exubérance des supporters, lors des grandes compétitions mondiales, sans pour autant se sentir concernée par le sujet.
Si le football pourrait sembler sympathique, dans la mesure où il favorise la diversité et une union nationale factice, sa vraie nature semble plus proche du fascisme que de la démocratie.
D'une part, les matchs sont truqués par satellite ; les ondes électromagnétiques satellitaires décident des résultats et du déroulement des matchs. Tout est mis en scène de manière précise, suite à de longues tractations entre diplomates, chefs d'Etat, fédérations...Les hommes de l'Etat considèrent que le foot est leur chose, et qu'ils ont droit d'en disposer comme bon leur semble, à partir du moment où ils se sont mis d'accord entre eux. Ils veulent profiter électoralement du foot. Ils utilisent le foot pour créer une culture de droite, basée sur le chauvinisme et l'occupation épisodique de la rue. Dans une certaine mesure, les grands défilés de supporteurs, sont des défilés de droite, qui constituent des appuis aux hommes de l'Etat qui négocient les matchs. Le prétendu non racisme des dirigeants sportifs et des hommes de l'Etat qui les chapeautent n'est parfois qu'une apparence trompeuse. Si les équipes occidentales de foot et autres sports sont souvent composées de Noirs, d'Arabes ou d'autres minoritaires, c'est parce que les sélectionneurs ne trouvent personne d'autre de ce niveau. Même en truquant les compétitions par satellite, il faut tout de même disposer de sportifs d'un niveau international, sportifs issus le plus souvent de minorités non européennes. Si certains politiques utilisent le sport comme une activité destinée à favoriser l'intégration de toutes les minorités, d'autres ne font que subir cette diversité qui profite à leurs intérêts politiques. On remarque qu'on voit très peu de boxe et de sports de combat dans les grands médias, peut-être parce que ces sports sont le domaine réservé de personnes issues de l'immigration, maghrébine, africaine, turque ou antillaise. Dans les années 60 et 70, la boxe anglaise était très présente à la télévision. Ce n'est plus le cas depuis très longtemps.
Le sport de haut niveau semble être l'occasion pour la classe politique réactionnaire, de développer chez les jeunes, une sorte de patriotisme de pacotille, servant éventuellement de préparation psychologique à de futurs conflits. Depuis quelques années, on remet le patriotisme à la mode, en utilisant notamment les compétitions sportives, où des athlètes noirs servent sans le savoir les intérêts des politiciens racistes, qui utilisent tous leurs pouvoirs et notamment ceux liés à la répression secrète, pour persécuter les minorités de toutes les façons possible, notamment en les excluant de la plupart des emplois stables.
Le patriotisme n'est qu'une forme atténuée de nationalisme, lui même un dérivé du racisme. On dit souvent que le patriote aime sa patrie alors que le nationaliste déteste les autres peuples, tandis qu'en réalité, toute forme de véritable patriotisme comprend une part de haine et de mépris pour les autres peuples. La patriotisme mène à la guerre, tout comme le nationalisme, mais de manière moins rapide. Les plus grands "patriotes" sont souvent les bourgeois, les militaires, les flics, les politiciens, bref, tous ceux qui passent leur temps à limiter les libertés des citoyens, à leur pourrir la vie, à provoquer des guerres dont ils sont les seuls à profiter. En temps de guerre, tout le monde est obligé d'obéir aux fascistes. Toutes les libertés sont abolies. Pendant que les marchands de canons s'enrichissent et les chiens de garde surveillent, les citoyens sont enrôlés de force et doivent combattre les habitants des pays "ennemis" eux aussi enrôlés de force par leurs fascistes. Les fascistes aiment la guerre parce qu'elle leur permet d'assouvir leurs pulsions sanguinaires et leur volonté de domination. Durant les guerres, les patriotes qui ont provoqué la catastrophe peuvent jouir de leur œuvre et passer pour des héros alors qu'ils sont la cause des atrocités subies par leurs peuples. Si certaines guerres de libération sont des guerres justes, la plupart des conflits, provoqués par des problèmes de frontières ou de pseudo intérêts économiques, sont en réalité favorisés par le nationalisme et voire même par le patriotisme, ces patriotes étant toujours ceux qui refusent les libertés au peuple, ceux qui refusent les hausses de salaires, ceux qui plongent leurs propres citoyens dans la misère.
Un bon exemple des ravages du patriotisme est la guerre de 14-18 qui a fait plus de 16 millions de morts, souvent dans des circonstances atroces, et qui n'a abouti finalement à qu'à la montée du nazisme et une seconde guerre mondiale plus horrible encore.
Ceux qui veulent libérer les peuples, améliorer leurs conditions de vie, éviter les boucheries guerrières, doivent combattre le patriotisme, cette notion mise en avant par les nationalistes pour tromper les citoyens.
Le chauvinisme déployé lors des grands compétitions sportives, devient, lorsqu'il dépasse un certain point, une préparation à la guerre. Pour éviter des conflits monstrueux et interminables, commençons déjà par combattre le mal à la racine, en limitant le chauvinisme dans le sport, au niveau du football par exemple.
Au lieu de déployer les drapeaux nationaux, la FIFA pourrait créer un drapeau foot par pays, comprenant par exemple un ballon de foot entouré des couleurs nationales du pays en question, de manière à ce que tout le monde fasse la différence entre un drapeau national et un étendard de supporteur. Il ne faut pas que les compétitions sportives deviennent des simulacres de guerre, mais qu'elles restent des épisodes festifs sans implication politique. Déjà, le public commence à faire la différence entre l'équipe de France et la France, de même qu'entre pouvoir politique et équipes sportives, même si les deux sont de plus en plus imbriqués. Les Français ne veulent pas de nationalisme ni de faux patriotisme imposé par des déchets bourgeois voleurs qui refusent de payer leurs impôts. Les bourgeois voleurs de droite sont, comme les fascistes, des salopards, qui volent, surveillent pas satellite, usurpent leurs fonctions par la fraude (fraude électorale, népotisme, répression secrète...). Les Français ne veulent pas de patriotisme de caserne, pas de nationalisme de nazis, par de communion avec des gens qui leurs volent tout et qui tentent ensuite de provoquer des guerres pour faire diversion et conserver leur pouvoir...
Avec un drapeau de supporteur pour chaque sport, comprenant emblème du sport et drapeau national, on s'assurera que les nationalistes nuisibles ne puissent pas récupérer des compétitions sportives qui ne les intéressent en réalité pas du tout, compte tenu du fait qu'ils sont en général aussi nuls en sport qu'ils le sont dans toutes les autres activités de la vie.
Le jour où les ordures nationalistes commenceront à payer leurs impôts de bon cœur, le jour où ils cesseront de passer leur vie à harceler les gens, le jour où ils ne se considéreront plus comme une caste supérieure destinée à diriger les autres citoyens, alors même qu'ils ont souvent moins de qualité que le reste de la population, ce jour là, ou pourra considérer que ces gens sont fréquentables.
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