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Elections européennes 2019 : effondrement de LR et de LFI


 Les résultats des élections européennes du 26 mais 2019 ont été en partie imprévus : LR s'est écroulé de même que LFI, alors que EELV, qui devait réaliser un score avoisinant les 8% a finalement dépassé les 13%. Le FN a régressé d'un point, passant de 24,86% en 2014 à 23,30 en 2019.
Les électeurs ont voté un peu comme le leur ont indiqué les médias : une propagande intense sur le réchauffement climatique a profité à EELV, tandis que la propagande islamophobe et xénophobe permanente à elle permis la consolidation du RN. Partout, les fascistes surveillent l'information, le Web et les personnes privées, utilisant pour cela des dispositifs satellitaires secrets, destinés à tuer le vote indépendant. Le but final du Système est que les gens votent comme il l'a décidé. La surveillance satellitaire s'étend partout, et, dans quelques années, chaque citoyen sera contrôlé par un satellite. Pour l'instant, le Système a décidé d'opposer le fascisme raciste, prétendu nationaliste, au fascisme libéral proche du Medef. Ceux qui ne rentrent pas dans le cadre des schémas proposés par les dirigeants du monde, sont condamnés à subir une répression occulte mais implacable et systématique.

Le parti de droite LR s'est lamentablement écroulé, car il a pensé que le buissonisme payait, alors que c'est ce même buissonisme qui mine la droite depuis des années. La droite et l'extrême droite sont deux familles politiques différentes et souvent opposées. Le but suprême de l'extrême droite est d'avaler la droite ou au moins de la détruire. Tout dirigeants de droite qui voudra suivre l'extrême droite sera condamné à disparaître. Les électeurs préfèrent les originaux aux copies : quand LR parle comme le RN, ils partent au RN  s'ils ont été convaincus ou, fuient vers des partis plus modérés, s'ils ont été choqués par le discours tenu. Le racisme islamophobe de Wauquiez, Ciotti, Guirous et la plupart des autres figures dirigeantes de LR a visiblement déplu et provoqué la chute de ce parti, qui ne pourra se relever, que par un virage au centre extrêmement violent, ce qui lui permettra de récupérer ses électeurs modérés qui constituent une majorité à droite.

LFI s'est aussi lamentablement écroulée, en raison d'erreurs stratégiques majeures :

1) La politique d'alliance avec le PCF et le reste de la gauche a été abandonné.
2) La teneur réchauffiste et environnementiste n'a visiblement pas été spécialement appréciée dans les milieux populaires et de gauche.
3) Le style agressif et mal élevé de certains internautes de LFI finit par lasser un nombre non négligeable d'électeurs.
4) La partie sociale du programme n'a pas été martelée ni même mentionnée durant la campagne.
5) La prestation de Raquel Garrido avec le fasciste Ardisson sur C8 a pu être mal perçue par l'électorat de gauche.
6) Les déclarations islamophobes contre le prétendu islamo-gauchisme, qui n'existe pas pour l'instant, émises par certains dirigeants, ont probablement fait fuir un certain nombre d'électeurs.
7) La profession de foi distribuée aux électeurs était beaucoup trop orientée vers l'environnement et pas assez sur les questions sociales les plus brûlantes.

Par contre, la crise de rage de Jean-Luc Mélenchon contre ceux qui étaient venus le perquisitionner chez lui un matin, a probablement eu un impact très faible sur les résultats du 26 mai, l'attitude de JLM ayant été perçue comme une défense de la République contre ceux qui voudraient la mettre sous tutelle.

La rupture de l'alliance avec le PCF a été une erreur très grave de la part de LFI. Quand on fait de la politique il faut savoir s'allier. Raphaël Glucksmann a su organiser une alliance entre PP, le PS, ND et le PRG, ce qui lui a permis de dépasser les 6% et de faire élire des députés. Quand LFI travaillait en équipe avec le PCF elle obtenait 20%. Toute seule elle se rapproche de son score de base, 6%. Pour gagner il faut rassembler. C'est ce que savent tous les bons politiciens. L'UMP était un rassemblement, et le FN lui-même s'est constitué en unifiant plusieurs mouvements d'extrême droite. Il faut rassembler des mouvement divers et des électeurs eux aussi différents, en essayant de gérer les contradictions entre les diverses tendances. Ceux qui ne savent pas s'allier font peur. S'allier signifie être capable de faire des compromis, de comprendre des pensées différentes, de savoir unifier des composantes de la société qui peuvent avoir des intérêts parfois différents. Ceux qui ne savent pas s'allier peuvent passer pour des tyrans, des dictateurs au sein de leur parti, qui seront demain des despotes pour le pays tout entier.

En axant sa campagne sur l'environnement, Manon Aubry et son équipe ont commis un erreur : ils se sont contentés de suivre la mode actuelle, notamment en dénonçant un réchauffement climatique qui reste pour l'instant hypothétique. D'après nombre de scientifiques le réchauffement est d'origine naturelle ou n'existe pas et de plus, les classes moyennes basses et populaires ne sont pas particulièrement intéressées par le sujet, surtout dans la mesure où il est déjà traité par LREM, EELV, et le PS. Encore une fois, les électeurs préfèrent l'original aux copies. Axer la campagne sur l'écologie a été une erreur qui explique en partie le score calamiteux de LFI à cette élections.
Il semble de plus régner à LFI une ambiance survoltée et agressive qui finit par gêner les électeurs potentiels. On doit savoir faire régner dans un mouvement politique un minimum d'harmonie si on veut espérer convaincre. On remarque que les militants LFI sont très agressifs à la moindre critique, sur les réseaux sociaux et les forums, un peu comme si ces gens tentaient de compenser leur stupidité par une violence verbale de type stalinien, style qui déplaît à la totalité des électeurs. Quand on fait de la politique, il faut convaincre et non tenter de s'imposer par l'intimidation.

On remarque aussi que LFI, tout comme les autres partis de gauche ne savent pas présenter leur programme : rien sur la retraite à 60 ans, sur les 32 heures, sur la hausse du RSA et du SMIC, rien sur le RIC et le référendum révocatoire, rien sur la renationalisation des autoroutes, des services publics, alors que tout cela est dans le projet LFI.  L'équipe de campagne a tout simplement oublié de présenter son programme économique et social, le remplaçant par des propositions écologiques, proches de celles de EELV. La même critique peut aussi être adressée à Hamon et au PCF. Quand on veut mobiliser les électeurs, on fait des propositions originales et concrètes qui les intéressent et on ne  pompe pas sur les autres partis.

La présence de Raquel Garrido dans l'émission raciste d'Ardisson Les Terriens du Dimanche, a probablement été très mal prise par l'électorat de base, qu'il soit franco-français ou d'origine étrangère. On ne pousse pas la chansonnette avec Goldnadel, Giesbert et autres pontes de la droite dure lorsqu'on veut préserver son image. On n'évite de se compromettre dans ce genre d'émission. Dimanches après dimanches, Raquel Garrido a érodé le socle électoral de LFI, pour la plus grande joie d'Ardisson et Bolloré, tout contents d'avoir trouvé une naïve pareille. Il faut se méfier des fascistes, ils sont très malins.

Les déclarations islamophobes de certains dirigeants de LFI tels Alexis Corbière, Adrien Quatenens, Ugo Bernalicis ou autres,ont eu un impact très négatif sur l'électorat de banlieue et musulman. Quand on est de gauche, on condamne tous les racismes, y compris l'islamophobie qui est un racisme antimusulman et non un lutte anticléricale contre les imams. Le refus du mouvement LFI de condamner l'islamophobie de manière claire constitue une erreur grave. L'islamophobie, c'est le coeur du fascisme actuel. On ne peut pas combattre le RN sans dénoncer l'islamophobie, pas plus qu'on ne pouvait résister au nazisme sans lutter contre l'antisémitisme. Ne pas comprendre l'importance de l'islamophobie dans la montée du fascisme, c'est faire preuve d'une incohérence idéologique impardonnable. Les islamophobes sont très puissants. Ils s'infiltrent partout. Et in fine, ils finissent par faire monter l'extrême droite, détruire toutes les libertés, et provoquer des guerres coloniales et mondiales. Pour combattre le fascisme, pour faire progresser les libertés et le niveau de vie des classes moyennes et populaires, il faut combattre l'islamophobie. Ce ne sont pas les islamo-affairistes qu'il faut dénoncer, mais les facho-affairistes, les lepéno-affairistes, les racisto-affairistes.

Pour finir, on peut étudier la profession de foi de LFI, distribuée avec la liste du mouvement aux élections européennes 2019 : sur le recto du flyer, on peut lire : "pour nos VIES et le CLIMAT.." Les gens qui veulent sauver le climat ont tendance à voter directement pour les Verts. Vouloir les concurrencer sur ce point est une erreur. Alors qu'il y a quelques année,s les Insoumis rajoutaient un peu d'écologie au social, aujourd'hui, ils ajoutent quelques mesures sociales à leur programme réchauffiste. C'est évidemment une erreur. Sur le verso de la profession de foi, le premier des 8 points traités concerne le glyphosate, et le deuxième la privatisation des barrages qu'il faudra renationaliser. Par contre, il n'y a rien sur la renationalisation des autoroutes ou des compagnies de Gaz, sujets qui intéressent la plupart des gens. A force de parler écologie, on finit par envoyer ses électeurs chez EELV.
Sur le plan du travail, la seule mesure proposée concerne le SMIC européen qui devrait être monté à 75% du salaire médian de chaque pays. C'est la seule mesure sociale avancée. Il aurait plutôt fallu parler d'une hausse de 10% du salaire minimum dans toute l'Europe de l'Ouest, et de 30% à l'Est. Il aurait aussi été  possible d'évoquer le salaire étudiant, la hausse du RSA, des APL, la retraite à 60 ans, les 32 heures, la hausse du minimum vieillesse, et diverses autres mesures intéressant directement les classes moyennes et populaires.
Pour résumer, le programme de LFI ressemblait trop à un programme écologiste de gauche et pas assez à celui d'un parti de gauche. Comment un mouvement comme LFI a-t-il pu commettre une telle erreur, qui se rajoute à beaucoup d'autres, on aimerait bien le savoir. En politique, le manque de réflexion et de démocratie interne peut finir par se révéler mortel. Il faut réfléchir, discuter, et recruter des gens d'un niveau suffisant, quand on veut résister aux stratèges de l'extrême droite et du Medef. La faiblesse intellectuelle est fatale, dans le domaine électoral.

Le RN a quant à lui perdu un point comparativement aux européennes de 2014. Il se maintient à peine, malgré le fait que la majorité des médias lui soient acquis. Sans l'affaire Nick Conrad et l'attentat de Lyon, il aurait fait moins de 20%. A la base de la puissance du RN, les médias racistes, tel par exemple CNEWS, qui, nuit et jour distillent leur petite musique haineuse. Quand un attentat est commis par un musulman, on en parle pendant des semaines. Quand c'est un fasciste le coupable, tout est réglé en quelques heures. La moindre bande criminelle est qualifiée de "jihadiste", alors que l'islam interdit le terrorisme, la guerre civile et le meurtre de non combattants.

Le terrorisme et l'islamophobie sont les deux mamelles du RN. La question de l'immigration devient de plus en plus marginale dans le vote fasciste, les bastions de l'extrême droite se situant de plus en plus dans des villages du nord de la France, où l'immigration est faible ou nulle. A l'origine le RN était un parti de flics, de  militaires et de Pieds-Noirs. Aujourd'hui, il devient de plus en plus un parti des villages perdus, par exemple dans l'Aisne, la Somme ou le Pas-De-Calais. Les fascistes du nord s'unissent aux racistes du sud, pour prôner une sorte de néo-pétainisme, qui n'apportera rien à la France moyenne et pauvre, mais donnera tout le pouvoir aux flics, aux militaires et aux patrons.
Les fascistes disposent d'armes secrètes satellitaires qui les rendront intouchables si un jour ils prennent le pouvoir directement. La plupart des flics, militaires, pompiers et gendarmes votent déjà RN. Si un jour le Rassemblement National prend le pouvoir, tous ces gens se croiront tout permis et transformeront la vie des citoyens en enfer.

Le RN c'est un peu l'union de néo-nazis, des petits patrons et des déchets de la société. C'est la France marginale et envieuse qui rêve de prendre le  pouvoir et d'écraser le reste de la société. Les mesures prônées par le RN nuiront à la qualité de vie des Français : le protectionnisme rendra le prix des fruits et légumes ou de l'électroménager et de l'habillement prohibitif pour les consommateurs. La suppression des libertés permettra à l'Etat d'espionner et de torturer les gens à domicile par ondes électromagnétiques, ce qu'il fait déjà d'ailleurs, mais à échelle réduite.
Sans la répression secrète et le racisme médiatique, le RN serait à moins de 5%, mais, depuis des années, il s'infiltre partout, dans les pas des mollétistes, et il finit par imposer ses vues dans les médias et les administrations. Le problème ne pourra être réglé que par une purge antifasciste drastique dans la police, l'armée, les préfectures, la télé, les magazines, les services secrets et le Médef.
On rappelle que le terrorisme et la délinquance ne profitent qu'aux fascistes et qu'ils sont téléguidés par certains services secrets français et internationaux.

En ce qui concerne LREM, le score de Nathalie Loiseau est très bon, compte tenu de l'énorme mécontentement qui prédomine en France. Le fait que madame Loiseau se soit prononcée nettement contre le RN et l'extrême droite, lui a attiré les sympathies de la droite et de la gauche modérées, ce qui a permis d'éviter une catastrophe électorale qui était pourtant prévisible. Pour se positionner devant le RN, il aurait fallu qu'Emmanuel Macron évite de dénoncer ce qu'il appelle l'islam politique, car, quand on parle comme le RN on lui envoie des électeurs. Quand on est républicain, on combat autant l'islamophobie que l'antisémitisme.

La chance de LREM, depuis le début, c'est qu'il bénéficie de la faiblesse d'une droite ravagée par le buissonisme, et d'une gauche détruite par le mollétisme. Avec Wauquiez et Ciotti d'un côté, et Hollande et Cazeneuve de l'autre, il ne reste plus qu'à attendre l'arrivée des électeurs déçus par chacune des deux tendances. Si la gauche et la droite devaient retrouver un jour une ligne et des leaders acceptables, la situation d'En Marche deviendrait beaucoup plus aléatoire.

Pour la gauche, dans l'optique des prochaines élections municipales et présidentielles, la seule solution est l'union, soit autour de LFI, soit autour des Verts. Mélenchon va logiquement devoir renouer avec le PCF, Génération.s. au minimum, avant d'élargir éventuellement cette coalition au PS et à EELV. Ce que personne ne comprend, c'est pourquoi il a rompu l'alliance avec le PCF, alliance qui avait permis de réaliser le score non négligeable de 19% aux présidentielles de 2017.

Une autre solution pour les progressistes consisterait à se rallier à Yannick Jadot : une coalition entre EELV, le PS, le PCF et Génération.s. pourrait réaliser un score de 25%, et se qualifier ainsi pour les seconds tours des municipales, présidentielles et législatives. Pour ce, il faudrait que la gauche comprenne l'intérêt du jeu collectif, ce qui est loin d'être le cas actuellement.

Si la campagne de LFI et de la coalition PS ont été très moyennes, et ont donc par conséquent donné des résultats médiocres, celle du parti gaulliste UPR a été très efficace. Le score final de 1,2% s'explique par le fait que ce parti n'est jamais invité dans les médias en dehors des périodes électorales. L'UPR passe 10 ou 20 fois moins à la télé que LFI et ne peut donc pas se développer normalement. Etudions la profession de foi de l'UPR, telle qu'elle a été distribuée avec les bulletins de vote :
Au recto du flyer, les photos de François Asselineau et de sa suppléante Zamane Ziouane : d'emblée, on sent une ouverture à la diversité, contrairement à ce qui se fait dans la plupart des autres partis. On peut être de droite, tout en restant ouvert sur le monde, à la différence de ce qu'il peut se passer à LR, où la xénophobie bourgeoise ambiante a fait fuir les électeurs. Si l'UPR prône le Frexit, soit la sortie de l'UE, on peut très bien voter pour cette liste tout en étant partisan du maintien dans l'Union Européenne. Toutes les mesures sociales programmées par tel ou tel parti peuvent être mises en application dans le cadre de l'Europe, même en ne respectant pas certains points des traités, sachant que les membres de l'UE ne respectent leurs principes que dans la mesure où ils le veulent bien : par exemple le traité de Maastricht stipule que l'endettement public des Etats membres ne doit pas dépasser les 60%. Dans les faits, personne ne respecte cette limite, sans que pour autant des sanctions ne soient prises à l'encontre des contrevenants. Les membres font ce qu'ils veulent, et, ceux qui accusent l'UE auraient fait exactement la même politique, (ou pire), s'ils n'avaient pas été membres de l'Union. Divers stratagèmes sont d'ailleurs envisageables pour ceux qui ne veulent pas respecter tel ou tel point de la réglementation européenne, notamment le fait d'invoquer des exigences de sécurité nationale pour appuyer telle ou telle industrie, ou pour refuser telle ou telle privatisation. Les lois européennes ne sont respectées que parce qu'elles vont dans le sens des intérêts patronaux qui agissent tant au niveau national qu'européen.

On peut donc être en accord avec le programme de l'UPR sans être pour autant partisan de Frexit.
En ce qui concerne la forme, la profession de foi de l'UPR est très claire et bien argumentée : si LFI ou le PS avaient produit la même chose, ils auraient vraisemblablement doublé leurs résultats.  Après avoir dénoncé l'UE et Macron, le tract passe aux mesures concrètes, à la différence des autres partis qui, souvent, restent dans le flou : l'UPR propose la hausse des salaires, ce qui n'est pas inscrit dans les professions de foi de LFI et du PS. Le tract UPR parle du RIC, ce qui n'est pas le cas des tracts LFI et PS. Le tract UPR parle de la réindustrialisation, de la renationalisation des autoroutes et services publics. Tout cela n'est pas mentionné ailleurs parmi les autres candidats.

Le programme de l'UPR est presque similaire à celui de LFI. La différence est que l'UPR énonce ses propositions et que LFI ne les énonce pas. Avec une profession de foi correcte, LFI aurait pu doubler son score. On se demande d'ailleurs pourquoi la direction de ce parti n'a pas été capable de superviser correctement la confection de sa profession de foi. Un tel amateurisme confine au sabotage, ou dénote l'incompétence totale de la direction de ce parti.

Si elle savait s'expliquer, la vraie gauche, qui défend les classes moyennes et populaires, devrait être largement majoritaire en France mais, comme par hasard, il y a toujours un élément qui la fait perdre : refus de s'unir, campagne ratée, refus de marteler ses propositions, refus de faire des propositions très concrètes qui motivent les électeurs, refus de prendre en compte les aspirations des Français les plus modestes (hausse du RSA et des APL par exemple).

Si la gauche ne gagne jamais les élections, ce n'est pas par hasard : les forces démocratiques et populaires n'ont toujours pas compris que le complotisme était un instrument incontournable pour comprendre la marche du monde : il faut lutter en permanence contre les complots fascistes, réactionnaires et patronaux, comme le faisait déjà Marat en son temps. Quand il a été assassiné par Charlotte Corday, la Révolution s'est écroulée pratiquement instantanément.

Les fascistes sont des serpents à combattre tous les jours. Il faut déjouer leurs pièges et démasquer leurs agents. Jusqu'à présent les victoires de la gauche ont presque toujours été celles de la réaction coloniale, antisociale et raciste la plus bestiale : Cartel des Gauche, Mollétisme, Mittérandisme, Hollandisme. Seul Léon Blum a tenté une politique sociale, mais il a été écarté du pouvoir très rapidement.

Les stratégies de la réaction sont simples : créer des problèmes pour ensuite les dénoncer et prétendre les résoudre. Quand on écoute Wauquiez, on finit par oublier que l'immigration massive a été planifiée justement par la droite. Wauquiez dénonce des "problèmes" justement créés par sa propre famille politique. Il est plus que probable que dès les années 60 et 70, les immigrés aient été importés pour servir de futurs boucs émissaires, en plus de servir à pallier une pénurie temporaire de main d'oeuvre, Tout a été calculé par la réaction : développer l'immigration pour ensuite la dénoncer. Faire venir des musulmans, pour ensuite les clouer au pilori.

Pour les question de délinquance et de terrorisme idem : tout est planifié par les fascistes. Les proxénètes, les dealers, les mafieux, les terroristes sont tous de mèche avec la police, l'armée et les partis politiques. Ils servent de service d'ordre pour la politicards et de prétextes à la suppression des libertés. Les fascistes infiltrés dans les services de sécurité téléguident les attentats pour faire accuser les musulmans et augmenter le vote RN. Ce cinéma dure depuis des décennies, sans que les journalistes ne se doutent de rien. A moins bien sûr qu'ils ne fassent eux aussi partie du complot et qu'ils ne soient membres de services de renseignement,...

Le système politique actuel est proche de celui qui prévalait en Union Soviétique : en théorie une liberté totale et dans les faits une dictature absolue. Tous les moyens policiers et militaires sont engagés contre les citoyens et notamment contre les internautes : les ordures politico-médiatiques ne supportent pas la contestation.  Ils veulent le monopole de la parole. Le monopole de la décision. Le monopole du pouvoir. Leur but est de réduire la masse de la population en esclavage.

Les fascistes sont des serpents rusés. Stupides mais rusés. Ils espionnent, ils harcèlent, ils assassinent, et ce dans l'impunité la plus totale. Ils font régner la censure partout car, tels des virus lucifuges, ils ne supportent pas la lumière. Ils cachent leurs crimes et se font passer ensuite pour des sauveurs face à des fléaux qu'ils ont eux-mêmes provoqués.

Si la lumière était faite sur la répression secrète et les crimes des fascistes, le RN retomberait à 1% et cesserait enfin de polluer la République.








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